Lettre de Bérénice à Titus
Empereur titus,
Seigneur, pourquoi ne m’avez-vous pas dit que vous comptiez me quitter ? La souffrance est un faible mot comparé à ce que je ressens, j’ai peine a croire que vous laissiez tomber alors que je vous aime et que notre hymen approchait! N’avez-vous aucun sentiment ? Pourquoi ne pleurez-vous pas alors que je vais partir ? Ne m’aimez-vous pas ? pour que vous soyez froid comme vous êtes. Comme il est insupportable de se voir annoncer une telle sentence. Vous semblez au dessus de la souffrance qu’est la mienne. N’avez-vous donc pas de cœur ? Je ne puis laisser battre mon cœur aussi brisé.
Et quand vous lirez cette lettre je serai déjà partie loin.
Bérénice.