Présentation : Harpagon

Publié le par lefrancaispourlesniais

 

L’avare de Molière est une pièce de théâtre sur le thème de l’argent et de l’amour, fortement inspirée d’une pièce de Plaute, La Marmite.

Le personnage principal est Harpagon, ce prénom veut dire voleur, rapace. Son surnom est l’avare d’où le titre de cette pièce. Ses habits ne le rajeunissent pas car il porte un pourpoint démodé retenu aux chausses par des aiguillettes, s'ajoutent à ça des lunettes qui le vieillissent encore plus.
Il est un vieillard riche et veuf de soixante ans, avec deux enfants, Elise et Cléante. Il a horreur de dépenser son argent, d’ailleurs il le personnifie comme étant un ami. Il économise le moindre sous et est toujours là pour négocier le prix de tout. Il ne donne même pas un bonjour mais le prête « ‘Donner’ est un mot pour qui il a tant d'aversion, qu'il ne dit jamais : ‘Je vous donne’ mais ‘Je vous prête le bon jour’.  » Ou encore il demande à dame Claude de ne "point frotter les meubles trop fort de peur de les user".
A la fin de la pièce, quand il y a un mal entendu entre lui et Valère, on comprend bien son amour excessif de l’argent, son besoin de l’entasser, il l’aime plus que tout au monde. Quand on lui vole son argent il devient complètement fou: «  Il ne faut plus jurer de rien ; et je crois après cela, que je suis homme à me voler moi-même.  ». Il traite mal ses domestiques et ses chevaux.
Ses enfants n’en peuvent plus de la tyrannie de leur père. Il n’a aucune pitié pour eux. Il veut marier sa fille à un riche bourgeois et son fils à « une certaine veuve». Lui-même est amoureux d’une Marianne, il veut l’épouser. Mais se mariage n’est il pas plus un « calcule » que de l’amour ? De plus son fils, Cléante et Marianne s’aiment, ils sont même fiancée mais en cachète.
Harpagon est tyrannique, égoïsme, avare, fou son seul véritable ami et amour est son argent, mais peut-être se cache derrière cela un mal être ?

 

BAUGUEN Iseult

Publié dans Le théâtre comique

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article