Réécriture
Acte IV, scène 6 |
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Titus, Paulin |
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Paulin |
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Dans quel dessein vient−elle de sortir, | Avec quelle intention vient-elle de sortir, Seigneur ? Est-elle enfin prête à partir ? |
Titus |
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Paulin, je suis perdu, je n'y pourrai survivre : | Paulin, je suis perdu, je ne pourrais pas survivre. La reine veut se suicider. Il faut la surveiller. Aidons-la. |
Paulin |
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Hé quoi ? n'avez−vous pas | Hé quoi! Vous n'avez pas ordonné tout à l'heure qu'on la surveille ? Toutes ses femmes autour d'elle, saurons la détourner de sa tristesse. Ne craignez rien. C'est une épreuve terrible, Seigneur : vous êtes proche de la victoire. Je sais que sans désarroi vous n'avez pu l'entendre ; même moi, j'en étais affecté en la voyant. Mais regardez vers l'avenir, pensez à la gloire qui va succéder à ce moment de douleur, quels applaudissement l'univers vous prépare, quelle place dans l'avenir... |
Titus |
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Non, je suis un barbare. | Non, je suis un barbare. Je me hais. Néron, tant détesté, est moins cruel que moi. Je ne souffrirai pas que Bérénice parte, qu'importe ce que dise Rome. |
Paulin |
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Quoi, Seigneur ? | Quoi! Seigneur! |
Titus |
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Je ne sais, Paulin, ce que je dis. | Paulin, je ne sais ce que je dis. La douleur si forte brouille mon esprit. |
Paulin |
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Ne troublez point le cours de votre renommée : | Ne troublez pas le cours de votre renommée : déjà que la nouvelle de vos adieux s'est répandue, Rome qui gémissait, triomphe avec raison, tous les temples ouverts fument en votre nom, et le peuple qui élève vos vertus jusqu'au ciel, va couronner toutes vos statues de lauriers. |
Titus |
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Ah, Rome ! Ah, Bérénice ! Ah, prince malheureux !
BACCUS Fanny | Ah! Rome! Ah! Bérénice! Ah! Prince malheureux! Pourquoi suis-je empereur ? Pourquoi suis-je amoureux ? |